Début novembre un article dans le journal local remet au gout du jour la lutte contre la grêle. Nous relevons plein de contre-vérités dans cette article. Il faut dire qu’aucun scientifique n’a été consulté sur le sujet. “Des épisodes toujours plus violents”, pur fantasme de journaliste. Il faut dire pour leur décharge qu’il n’existe plus de Météo officielle depuis la disparition des Centre départementaux par la volonté de l’UE et de Sarkozy-Borloo . Ainsi on peut raconter n’importe quoi sans être contredit, une volonté assumée.
On croyait l’affaire enterrée suite aux expériences internationales à Grossversuch en suisse . Expériences non concluantes qui avaient mis fin aux élucubrations des partisans de la lutte anti grêle.
D’autre part, nous annoncer qu’il y allait avoir de plus en plus d’orages de grêle est une assertion mensongère qui n’est validée par aucun scientifique sérieux. Il faut faire peur, c’est une technique bien connue, qui a été utilisée lors de la crise du Covid19 pour faire accepter des mesures liberticides à la population.
Le journal aurait pu retrouver dans ses archives l’épisode terrible de fin juillet 1971, sur le secteur Prémilhat-Montluçon-Domérat-St Victor, tout à fait similaire à celui du 3-4 juin 2022 à Vichy. Il est vrai que ce phénomène n’est pas courant, bien heureusement, mais touche chaque année une région de France. Qui se souvient de l’orage de la Charité sur Loire dans la Nièvre?
Vouloir intervenir avec des ballons à hélium pour déverser le l’iodure d’argent dans un nuage à partir d’images radar est du domaine du rêve, car le radar donne l’image de la pluie et de la grêle déjà formée. En plus il faudrait posséder un réseau d’envoi de ballons tellement fin que s’en est impossible. Surtout que le résultat escompté n’est pas garanti.
C’est un vaste programme, qui ressort régulièrement des cartons. Un marronnier en quelque sorte.
JP Sigaud