Vichy commémore le centenaire de l’Armistice  du 11 novembre 1918

A événement exceptionnel, météo exceptionnelle: ciel et soleil étaient ce matin particulièrement cléments, pour accompagner la première cérémonie  du centenaire: le dépôt de gerbes au cimetière de Vichy.

Puis les élus dont Vichy bleu marine,  les porte-drapeaux, les autorités militaires  et les représentants  des personnels de santé habillés en tenue d’époque, furent accueillis par le père Guillaumin sur le parvis de l’église Saint Louis.

Dans son homélie il rend un vibrant hommage à ceux qui ont fait don de leur vie  pour la paix en Europe, pour le respect de l’identité de chaque nation; aux femmes  qui, à l’arrière, à l’usine, aux champs, ont participé à l’effort de guerre, à ces prêtres qui se sont trouvés au front, en proximité directe avec le peuple, préparant ainsi sans le savoir peut-être, la naissance de Vatican II?

Puis les cloches se mirent à sonner à toutes volées  comme au jour du  11 / 11/1918 pendant que l’orgue attaquait un morceau de musique sacrée accompagnant  la sortie des participants.

Ensuite la Fanfare et l’Harmonie de Vichy prirent la tête du  cortège, auquel se joignirent  de nombreux enfants des écoles portant fièrement leur petit drapeau, des passants anonymes ;  il  emprunta le chemin des écoliers ( rue Clémenceau, rue Lucas, les Parcs); des badauds  émus, photographiaient, et applaudissaient  le cortège qui  s’arrêta  d’abord  au square Albert I  pour déposer  gerbes et bouquets  devant la statue du roi de Belgique, au rythme de la Brabançonne puis de la Marseillaise.

Puis une foule dense et serrée se retrouva devant le Monument aux morts.

Le Maître de cérémonie place les officiels sur le tapis rouge , les enfants de chaque côté du monument et les porte-drapeaux face aux officiels.  L’Hymne européen chanté par un chœur d’enfants  retentit dans un  silence impressionnant .

Une petite fille du collège des Célestins  présente la cérémonie d’une voix  très posée. De nombreux représentants des associations, des  autorités militaires et civiles lisent un message qui évoque soit un aspect de la guerre, soit un poème, soit une correspondance; le maire met en valeur l’engagement  de Vichy au secours de la nation, Vichy, ville thermale, transformée en immense hôpital.

Après la remise de médaille et le dépôt de très nombreux bouquets et gerbes, la torche de la flamme allumée à l’Arc de Triomphe  rallume  symboliquement  la stèle  de granit  représentant  la tombe du soldat inconnu. La sonnerie aux morts retentit, les drapeaux sont baissés, le recueillement palpable. La Marseillaise lui succède; puis les officiels procèdent aux  poignées de mains au rythme des accents  du régiment de Sambre et Meuse.

Ce qui m’a frappée le plus, dans cette cérémonie longue et digne,  c’est  la tenue impeccable des enfants, leur l’implication  dans  l’événement : ce sont eux   l’avenir de notre mémoire.

Certes la paix a été signée un certain 11 novembre 1918 dans le train de  Rethondes   (voir article dans Libres Propos), mais l’Histoire nous a montré que cette paix n’était pas durable.

L’Europe est-elle pour autant en paix  en 2018?  Certes, les canons ne retentissent plus, les obus ne transforment plus nos plaines en passoires, mais la  guerre existe sous une autre forme: nos nations européennes sont menacées de l’intérieur par 2 ennemis sournois et multiformes  le Mondialisme et le Terrorisme islamique . La prochaine échéance électorale sera l’occasion de défendre ce pourquoi  nos poilus ont combattu:  la liberté et le respect de l’identité de chaque nation.  Belles perspectives de combat pour le RN.

Marie-José Conte

Conseillère municipale et communautaire.

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