A cause du CO2, pas certain !

Le réchauffement ? Et si ce n’était pas le CO2 ?

Cette petite chronique est très récente (Décembre 2006). Elle montre très bien comment l’interprétation des résultats expérimentaux peut varier d’un moment à l’autre. Dans un premier temps, les résultats publiés sur les carottes de Vostok ont fait la joie des prédicateurs de catastrophes jusqu’à ce que des chercheurs un peu plus attentifs aient décidé de regarder d’un peu plus près les résultats. Ces dernières observations ont plongé les tenants de l’effet de serre dans la consternation la plus noire et réjoui les autres. D’autres chercheurs climatologues, très actifs et inquiets de voir la tournure dramatique des événements suite à la croyance irraisonnée dans l’effet de serre, ont recherché des explications alternatives pour expliquer la température de la planète leurs arguments (sans prévisions d’ordinateurs mais avec la bonne vieille physico-chimie de base) sont plutôt convaincants, comme vous allez le voir. Si vous êtes avides de détails supplémentaires et de connaître les tous derniers développements de la science allez voir la page sur ” les théories du réchauffement planétaire sous la loupe“, ou encore celle sur les fondements scientifiques de l’effet de serre. Vous serez étonné !

Petite histoire des carottes de Vostok

Le climat des régions polaires est généralement très sec. La pluviométrie ou plutôt la quantité de neige qu’il y tombe chaque année est très faible. Une fois au sol, cette neige se transforme peu en peu en glace qui sera recouverte l’année suivante par une nouvelle couche de glace et ainsi de suite. Les épaisseurs de glace déposées chaque année sont si faibles que l’on peut, en creusant quelques centaines de mètres (3km dans le cas présent) trouver de la glace qui donne des informations que le climat qui régnait, au moins dans cette région géographique, il y a quelques 400.000 ans !

La technique consiste donc à introduire verticalement un cylindre creux qui prélève les couches de glace successivement déposées au cours des siècles précédents. Lorsqu’on remonte le tube à l’atmosphère ambiante, cette carotte ne risque pas de fondre puisque la température qui règne à Vostok (Antarctique) est de moins 50°C. Entre nous, les chercheurs qui mènent ces opérations souvent pendant des mois entiers, ont bien du mérite.

La glace extraite des carottages contient des microbulles de gaz piégés et ce sont ces derniers qui nous renseignent sur l’état de l’atmosphère aux époques les plus reculées. De manière classique, on utilise l’isotope 18 de l’oxygène (normalement 16) pour avoir une idée de la température. La concentration du CO2 est directement mesurée dans les bulles d’air piégées sans autre forme de procès. Inutile de dire que ces méthodes de climatologie avancés sont sujettes à de nombreuses critiques… Tout récemment, une équipe Franco-Russo-Américaine a donc prélevé des carottes dans la région de Vostok et en a tiré les résultats suivants :

 

Ces courbes montrent (en rouge) l’évolution de la concentration du CO2 dans l’atmosphère depuis -400 000 ans jusqu’à nos jours. On observe (en bleu) la courbe de l’évolution de la température pendant le même laps de temps. On voit tout de suite qu’il existe une excellente corrélation entre la proportion de gaz carbonique (CO2) et la température ainsi que l’affirmaient les tenants de l’effet de serre et, donc, le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’Etude du Climat). Autrement dit, l’hypothèse que le CO2 était bien à l’origine du réchauffement climatique était vérifiée et de là à dire que l’homme est en train de tuer la planète avec ses émissions de gaz fossiles, il n’y a qu’un pas que certains (Al Gore et Stern, entre autres) ont immédiatement franchi. Les partisans des accords de Kyoto, le GIEC (l’IPCC) et les prédicateurs écologistes devaient sabler le champagne !

Manque de chance ! Peu après, la situation allait se retourner contre eux. En effet, des chercheurs curieux et circonspects ont fait ce qui se fait dans ces cas-là, et que s’étaient bien gardé de faire les Saint-Jean de l’Apocalypse : Ils ont très soigneusement superposé les deux courbes (bleu et rouge) de la figure précédente. Et que voit-on ? Ceci :

Voir sur cette page, des courbes agrandies qui montrent le décalage entre le taux de CO2 et les températures.

Observez bien car la chose est ténue bien que visible. On constate que les courbes en rouge (la concentration de gaz carbonique) sont légèrement mais systématiquement décalées vers la droite par rapport aux courbes en bleu (la température). Cette impression visuelle a bien sûr été confirmée par des études statistiques approfondies. Autrement dit, et je ne vois pas comment on peut sortir de là, la variation de température a précédé ( de quelques 800 ans, quand même !) pendant ces quatre cent mille ans, la variation de la concentration de gaz carbonique. Personne, même pas les “effet-de-serre-réchauffistes” ne conteste plus cette évidence expérimentale même si Al Gore continue de l’ignorer dans son célèbre opus “an unconvenient truth”. Il est donc impossible d’affirmer que c’est le CO2 qui est la cause du réchauffement climatique. Plutôt doit-on en conclure que c’est l’inverse : Lorsque la température augmente, il en résulte un accroissement de la proportion de CO2 dans l’atmosphère. Exactement comme je l’avais signalé ici.

Voici, enfin, une courbe très agrandie ( résultats de Caillon et al, Science 2003) où on perçoit très bien le temps de retard du CO2 par rapport à la température. Vous la retrouverez accompagnée d’indications chiffrées supplémentaires vous indiquant que le taux de CO2 résulte de la température et non l’inverse, allez voir ici.

Voici quatre références récentes qui ont étudié cette question du retard pris par la montée du CO2 par rapport aux variations de températures : Il y en a bien d’autres. D’ailleurs à ma connaissance, plus personne ne conteste ce fait d’observation expérimentale :

* Indermühle et al. (Geophysical Research Letters, vol. 27, p. 735, 2000)
* Fischer et al. (Science, vol 283, p. 1712, 1999)
* Siegenthaler et al. (Science, vol. 310, p. 1313, 2005)
* Monnin et al. (Science vol 291, 112, 2001)
* Lowell Stott et al (Science, Published online 27 September 2007 [DOI: 10.1126/science.1143791] )
* Caillon et al. ( Science 14 Mars 2003 299: 1728-1731 [DOI: 10.1126/science.1078758] (in Reports)

La plupart des scientifiques suggèrent que le CO2 piégé dans les océans a tendance à être relâché dans l’atmosphère lorsque la température augmente. Dans ces conditions le réchauffement climatique que nous observons aujourd’hui ne résulterait aucunement de l’activité humaine en matière d’énergie fossiles. Ce n’est pas rien et les tenants du réchauffement anthropogénique (créé par l’homme) ont bien du mal à démentir ou à expliquer ces évidences expérimentales. Les projections de Sir Stern et de Al Gore sont démenties (une fois de plus). Les discours de Nicolas Hulot aussi ! Mais ce n’est pas tout en matière de découvertes récentes. Suivez-moi bien : Si le CO2 n’est pas la cause du réchauffement climatique, quelle serait-elle ?

La cause possible et probable du réchauffement climatique actuel : les cycles solaires !

Nous le savons depuis longtemps, l’émission de lumière (et de chaleur donc pour nous) par le soleil n’est pas un long fleuve tranquille. Le soleil, comme chacun le sait est en réalité une super Bombe atomique, une bombe H pour être précis, qui nous dispense sa chaleur et permet la vie sur cette terre depuis des milliards d’années. C’est d’ailleurs très exactement ce que cherchent à reproduire sur terre, et de manière contrôlée, les chercheurs qui travaillent sur le projet ITER à Cadarache.

Le soleil ne dispense pas son énergie de manière parfaitement constante et on sait que son rayonnement augmente et diminue de manière cyclique tous les onze ans environ. Cela se voit très bien sur la figure rapportée ici. C’est ce que l’on appelle le cycle de Schwabe. Ce cycle du soleil est lié à l’apparition périodique d’éruptions surfaciques que l’on peut très bien observer avec des instruments adéquats. Ces éruptions solaires sont accompagnées de puissantes variations de champ magnétiques et de flux de particules émis dans toute la galaxie. Tout cela est bien connu.

Un chercheur a eu l’idée de tracer la courbe qui relie la durée des cycles solaires en fonction du temps de 1860 jusqu’à l’époque actuelle. C’est la courbe en rouge ci-dessous, tirée de Friends of Science (Canada). Il a aussi rapporté sur le même graphique la dépendance de la température (en bleu, généralement admise) sur la même échelle de temps.

A la grande consternation des tenants du GIEC et de l’effet de serre, les deux courbes bleu et rouge suivent des variations pratiquement parallèles. Mais par contre, leur allure diffère sensiblement de celle de la concentration en CO2. En particulier, on y retrouve très bien dans les cycles solaires et la température, la période de refroidissement des années 60 qui a fait prévoir à certain une période glaciaire ! Il est difficile de contester une corrélation entre la température du globe et la durée des cycles solaires. Alors quid ?

Eh bien, les chercheurs cherchent à expliquer cette corrélation. Beaucoup suspectent maintenant l’instabilité solaire d’être responsable des variations de température, tout simplement. Plus le cycle solaire est court ( voir la courbe ci- dessus) plus grande et l’instabilité du soleil. Et puis, après tout, est-ce si étonnant que cela quand on sait que la seule source d’énergie qui réchauffe la planète, c’est le soleil et lui seul, bien plus que les énergies fossiles que nous brûlons inconsidérément ! Et voici, ci-contre; une autre de ces courbes montrant la corrélation entre la température et les durées des cycles solaires de 1750 à 1980.
Étonnant, non ?

Inutile de dire que tout le monde n’est pas d’accord ! Et surtout pas les écologistes qui voient s’écrouler leur fond de commerce basé sur le CO2! Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot, faites moi confiance ! Attendons la suite ! … Pour (beaucoup) plus de détails sur cette question allez voir cette page.

La suite, la voici ! Elle est toute récente et devrait sérieusement perturber les supporters de l’effet de serre et du GIEC ! Certains affirment, preuves à l’appui, que le réchauffement climatique n’a probablement rien à voir avec le CO2 !

Il faut se souvenir qu’en 2003 une équipe de recherche germano-finlandaise avait réussi à trouver la courbe qui donne l’activité solaire en fonction du temps depuis 1150 ans (en utilisant l’isotope 10 du Beryllium extrait de carottages polaires). La principale conclusion de leur article parue dans le Physical Review Letters (une revue de qualité irréprochable) était que l’activité solaire depuis 1940 était anormalement élevée par rapport aux dix siècles précédents.(On se souvient que cette activité avait été pratiquement nulle pendant les petit âge glaciaire, vers l’an 1600,: le minimum de Maunder). Cela n’avait pas ébranlé les certitudes des tenants de l’effet de serre et du CO2, bien entendu.

D’autre part , deux articles viennent de paraître récemment qui permettent d’expliquer l’étonnante corrélation précédente entre les cycle solaires et la température de notre globe. Le premier (Oct 2006) est un article à base expérimentale et non une simulation numérique (qui permet de prévoir tout et son contraire en changeant un des milliers de paramètres inconnus que l’on doit introduire dans le calculateur) ! Le second qui est légèrement antérieur, explique ces idées et en fait un tout cohérent avec un scénario de réchauffement de la planète qui fait intervenir les éruptions solaires comme mécanisme décisif. Les auteurs du second article doivent être très content des découvertes relatées dans le premier. En effet :

Une équipe de chercheurs pilotée par le Dr Svensmark a reproduit en laboratoire ce qui peut se passer au sein de notre atmosphère. (Proceedings of the Royal Society A“, 3 October Titre: “Experimental Evidence for the role of Ions in Particle Nucleation under Atmospheric Conditions”. Auteurs: Henrik Svensmark, Jens Olaf Pepke Pedersen, Nigel Marsh, Martin Enghoff and Ulrik Uggerhoj).Ces chercheurs Danois ont reproduit, dans une chambre adaptée (au Danemark projet SKY et bientôt au CERN, à Genève, projet CLOUD), la composition chimique, riche en sulfates, de l’atmosphère terrestre. Ils ont reproduit l’ensoleillement et irradié le tout avec des radiations qui dans la nature sont générées par des explosions des étoiles hors de notre galaxie (radiations ionisantes). A leur grande surprise, les radiations qui ionisent les gaz de l’atmosphère résultent en un processus très efficace de formation de noyaux propres à condenser la vapeur d’eau en nuages qui forment écran et par suite à modifier gravement le climat de la planète.

Le second article rédigé par Sherwood, Keith and Craig Idso (USA, 19 juillet 2006) expliquait le processus en termes assez clairs; A noter qu’indépendamment, un jeune Israélien Nir Shaviv défendait, contre vents et marées, la même thèse à l’Université de Jérusalem :

Quand l’activité solaire augmente et que le champ magnétique qui accompagne le vent solaire (orages magnétiques) s’accroit, procurant ainsi un écran plus efficace aux radiations cosmiques de faible énergie, il s’ensuit une réduction dans la production des ions et des électrons qui résultent de l’action des rayons cosmiques dans la basse atmosphère de notre planète. Ces effets conjugués résultent dans la création de moins de noyaux de condensation capables de créer des nuages à basse altitude. Il en résulte un accroissement du rayonnement solaire qui parvient à la surface de la terre et qui augmente la température du globe.” CQFD ! Or n’oubliez pas que notre époque est particulièrement riche en activité solaire. Donc, plus d’éruptions solaires = moins de nuages = réchauffement de la planète !

Ce mécanisme assez simple qui est démontré par voie expérimentale est très difficile à contourner. Il est, bien entendu, encore superbement ignoré voire carrément détourné par les membres du GIEC, du moins par les politiques qui n’évoquent que l’irradiance solaire en disant que ses variations sont négligeables, ce qui est exact..sauf qu’il ne s’agit pas de celà.. Les scientifiques du GIEC, eux, sont sans doute au courant. Espérons que les plus raisonnables d’entre eux (il y en a !) parviendront à infléchir le prochain “Résumé pour les politiques”, rédigé après chaque session, dans le bon sens scientifique. Mais, compte tenu des intérêts et des partis-pris en jeu, ce sera très difficile ! En attendant, la Presse ignore superbement ces derniers développements, voire les déforme et les détourne de leur sens comme le Figaro (en Juillet 07, voir ici ) et continue de nous asséner la Pensée Unique en nous répétant que c’est notre CO2 (voire le méthane des vaches !) qui réchauffe le climat. C’est trop difficile à comprendre pour vous messieurs les journalistes ? Ou alors, ça risque de démobiliser l’opinion publique ?

En complément tout récent à cette page, voici la dernière actualisation de la concordance (rayons ionisants-températures de la planète) publiée par le Professeur Svensmark (avec Friis-Christensen), l’initiateur de la “Cosmoclimatolgie” en septembre 2007. Cette courbe a été actualisée jusqu’en 2006.

L es courbes du haut sont brutes, c’est à dire sans corrections dues au phénomènes naturels tels que El Niño (1998), Pinatubo (1991) etc. Les courbes du bas sont obtenues après ces corrections. Le “fit”, comme disent les scientifiques, est stupéfiant, n’est-ce pas ? Et tout ceci, sans les fameux modèles d’ordinateurs !

Si vous voulez en savoir (beaucoup) plus sur ce sujet et sur la dernière publication de Svensmark (courbes ci-contre) allez voir cette page.

Quant aux prévisions pour les années à venir de cette théorie, allez voir cette page : C’est vraiment rafraîchissant. C’est le moins que l’on puisse dire…

 

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