Dépeçage de Météo-France
A peine le ministère de l’environnement s’est-il vu attribué la responsabilité des « relations internationales sur le climat » que la Ministre poursuit, dans son propre pays, la casse de l’outil Météo-France pourtant au cœur des enjeux liés au changement climatique.
Ainsi, après s’être félicitée de l’implication de ses services pour la réussite de la COP21, S. Royal poursuit, en l’amplifiant :
- la politique de réductions du budget de fonctionnement de Météo-France ;
- les coupes franches dans ses effectifs.
Avec environ 1 seul remplacement sur 5 départs à la retraite, ce sont maintenant 96 emplois dont la suppression est annoncée pour 2016 !
Pourtant, pour rester sur le sujet du Climat au cœur de l’actualité, rappelons que selon l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale), l’institution spécialisée des Nations unies : « Chaque euro consacré à la préparation aux aléas météorologiques, climatiques et hydrologiques permet d’en économiser sept qu’il faudrait autrement dépenser pour remédier aux pertes économiques consécutives à une catastrophe ».
Alors, combien coûteront aux générations futures les 400 millions d’euros d’économies budgétaires du seul PLF 2016 (hors établissements publics) aux MEEM-MLHD (Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer et Ministère du logement et de l’habitat durable) ?
Et sur le court-terme, quelles missions au service de la sécurité des personnes et des biens, au travers d’alertes sur les phénomènes météorologiques dangereux, devront-elles être abandonnées puisque c’est en termes d’abandons de missions que se projettent désormais ces ministères ?
Pour en savoir plus : http://www.europe1.fr/economie/meteo-france-en-greve-pourquoi-ce-nest-pas-anodin-2634215